vendredi 2 septembre 2011

Memento Mori - A mon enterrement vol.14



"Veux-tu apprendre à bien vivre ? Apprends auparavant à bien mourir." Confucius

1. Marlena Shaw - What's Your Answer ?

2. Akhenaton - L'Americano

3. Syl Johnson - Is It Because I'm Black ?

4. Killah Priest - From Then Till Now

5. Isaac Hayes - Is It Really Home ?

6. Gil Scott Heron - Angel Dust

7. Barrington Levy - Vibes Is Right

8. Chiens de Paille - Simple

9. Curtis Mayfield - Little Child Runnin' Wild

10. Jacques Brel - Quand on n'a que l'amour

11. Capleton & Method Man - Wings Of The Morning

12. Al Green - Simply Beautiful

http://www.megaupload.com/?d=HR1CN47T

http://chimeresdefamille.wordpress.com/2011/09/02/a-mon-enterrement-vol-14-seb-d/

jeudi 23 septembre 2010

POW Europe Tour & clip

Voici l'affiche avec les dates du POW Europe Tour 2010



Et en exclusivité, quelques jours avant la sortie de l'album, le clip du morceau "Equilibre" :



Le double album sera disponible dans les Fnac & Virgin à partir du 27 Septembre 2010.

POW !

dimanche 8 août 2010

POW EUROPE




"POW EUROPE", le double album de Gak aka le maire de Nice & DJ Whoo Kid aka The Haïtian Barry White disponible dans les bacs et sûrement sur la toile le 27 septembre 2010.
Orgasme auditif garantit.

Orlando lui même exige le clip :

dimanche 18 juillet 2010

Souvenirs de Madinina

Dédicacé à Marie, ma femme qui doit peut être encore dormir tandis que je n'arrive plus à trouver un sommeil normal ces derniers jours, je t'embrasse fort ma chérie, j'espère que tu apprécieras ! Tien Bé Réd, c'est toi qui tient les rennes ! Bisous. :)

lundi 8 mars 2010

Super Mario 45




Serie A - Inter Milan
Super Mario

22 janvier 2010
L’enfant terrible du football italien est aujourd’hui noir et s’appelle Mario Balotelli. Conspué sur tous les stades de la Santiag’, Super Mario n’en est pas moins l’un des meilleurs espoirs de sa génération. Portrait d’un homme plein de contradictions.

Il pourrait être en train de se promener sur les pelouses de l’Angola, de claquer son doublé à chaque match de la CAN et d’être le héros du peuple ghanéen. Mais voilà, Mario Balotelli, né Barwuah, a vu le jour à Palerme, a grandi dans la région de Brescia et a choisi de défendre les couleurs de son pays d’adoption, l’Italie. Du Ghana, il a conservé principalement une chose, comme se plaisent à le lui rappeler chaque week-end bon nombre de supporters : sa couleur de peau. À part ça, Mario a le parcours classique d’un prodige italien. Premières armes en 2005 dans l’équipe pro de l’AC Lumezzane, dans la région de Brescia en Serie C1 à seulement quinze ans, et l’Inter qui pointe le bout de son nez seulement un an plus tard puis le recrute moyennant une indemnité de 350 000 euros. Balotelli accepte, malgré son amour d’alors pour le Milan récemment confessé : « J’étais rossonero quand j’étais petit. Le Milan m’est resté dans la peau ».

Comme n’importe quel autre rejeton, c’est en coupe nationale qu’il se fera d’abord remarquer. Un doublé contre la Reggina, un autre contre la Juventus, une première titularisation en Serie A qui s’ensuit, un premier but en championnat en avril, la saison 2007-2008 est celle de Mario Balotelli. San Siro s’enflamme, le « Si tu sautes, Balotelli va marquer » est alors un chant à la mode. Logiquement, il demande et obtient la nationalité italienne en août de la même année, le jour de ses 18 piges. Direction l’Italie espoirs, où ses trois premiers matchs se solderont par trois buts. Plus de doute possible, Balotelli est bel et bien un phénomène.

Notoriété oblige, il divise désormais l’Italie où chacun a son avis sur le joueur : il y a ceux qui l’aiment d’amour, ceux qui le haïssent, ceux qui sont franchement racistes, ceux qui ne sont pas racistes mais quand même… Alors, plutôt que de dire que ça fait sacrément chier qu’un noir puisse porter le maillot du pays, on préfère parfois dire que Balotelli est insupportable. Mais le pire dans tout ça, c’est que c’est vrai : look de parvenu, prétention, attitude et caprices de rock star, le tout pour un môme né en 1990. Ce qui fait beaucoup à la fois pour un pays encore à l’ancienne, peu enclin au métissage culturel, et dont le football se méfie encore des jeunes.

Le truc, c’est que Super Mario est un peu plus complexe que sa montre et ses diam’s ne voudraient bien le faire croire. Un brin naïf, voir touchant (il aime se poser en symbole de l’Italie du futur et du melting-pot), un brin niais (il a deux chiens, un caniche blanc, Jenny, et un labrador noir, Lucky « et elles s’entendent très bien »), un brin schizo (« Balotelli aime les belles montres, Mario se moque de l’argent »), l’enfant prodige est moins égocentrique qu’il n’en a l’air : loin des télés, Balotelli se rend de temps à autre au Brésil dans une favela de Salvador de Bahia où il devient éducateur. Un projet mené par son chef-scout de frère, Giovanni. Car la famille adoptive de Balotelli est une famille de scouts qui considèrent qu’il est plus important de devenir un homme qu’un champion et que l’éducation est une chose primordiale. Alors Mario donne de sa personne, l’air de rien. Il y a peu, il s’est même rendu à la fondation Don Gnocchi, qui s’inspire des « principes de charité chrétienne » et qui aide « ceux qui se trouvent dans le besoin ». En guise de remerciement, on l’y a accusé d’être encore Milaniste.

La critique, encore et toujours. Le joueur y est désormais habitué. Régulièrement, c’est Mourinho qui lui balance deux trois scuds en pleine face. Réponse ? « Je me motive tout seul. Je n’ai pas besoin que les journalistes écrivent ou que l’entraîneur parle. Je fais partie de ceux qui regardent les matchs qu’ils ont joués. Et si j’ai été naze, je m’en rends compte tout seul et je me dis que l’on ne peut pas jouer comme ça ». Entre deux critiques, Mario se fait copieusement insulté sur tous les terrains d’Italie ou presque, passe parfois à côté de ses matchs, joue souvent divinement bien et claque à l’occasion des buts d’anthologie, comme contre le Rubin en C1.

Et, lorsqu’il marque, Balotelli a son truc pour fêter ses buts : il court vers les supporters et pointe de son index le drapeau de l’Italie qui orne le maillot de l’Inter. Sa manière à lui d’exprimer sa fierté d’être italien, mais aussi de se rappeler au bon souvenir de Marcello Lippi.

Lucas Duvernet-Coppola

http://www.sofoot.com/super-mario-121160-article.html

vendredi 15 janvier 2010

Chiens de Paille - Comme un aimant

Génèse d'un des 20 meilleurs morceaux du Rap Français.

"Un oeil amer dans le rétro et l'autre guettant avec anxiété la ligne d'horizon, Sako livre ici l'un de ses plus beaux textes. Sur une production de Bruno Coulais et Akhenaton, porté par une rythmique trébuchante, quelques notes de piano puis des nappes de cordes, le rappeur cannois déverse son spleen au micro et transcende la BO pourtant magique du film du même nom."

'Comme un aimant' vu par SAKO : "Ça doit remonter au printemps 1999. La Cosca existait depuis quelques mois et regroupait une dizaine de groupes. Akh et le staff nous ont tous rassemblés pour nous parler du film et de l'idée de B.O. Des artistes comme Nas, Barry White et Isaac Hayes étaient envisagés...

Chill avait une vision de grande envergure, amplifiée par la collaboration qu'allait lui offrir Bruno Coulais – tous deux s'étaient rencontrés grâce à "Où je vis" de Shurik'N, qui y samplait une de ses œuvres. Akh avait un petit synthétiseur portable sur lequel il posait des mélodies, n'importe où, puis les donnait à Bruno qui se les appropriait et les traduisait pour l'orchestre. Il venait ensuite redécouper avec ses machines les phrases de Bruno. En mode ping-pong, les productions mûrissaient.

Akh a assigné à chacun la mission de faire un morceau. Il laisse généralement beaucoup de liberté aux artistes, mais là il m'a dit : "Toi, tu feras un morceau sur le thème du film et ça s'appellera 'Comme un aimant'". J'étais flatté. Comme à chaque opportunité qu'il m'offrait, je me suis dit que c'était trop pour moi. J'essayais de faire en sorte que ça ne se voie pas.

Quelques temps plus tard, il m'a fait voir le film en me disant de le rejoindre ensuite au studio. J'ai essayé de prendre des notes pour mon texte mais il y avait trop de directions à explorer et, surtout, je me suis laissé attraper par l'histoire. Peu de temps avant, j'avais vu "Rocco et ses Frères" et je retrouvais un peu de ce film dans "Comme un aimant". Quand je suis descendu, il m'a fait écouter le beat sur lequel il voulait que je travaille. J'ai essayé de lui gratter des infos sur les directions mais il n'a rien voulu me dire pour ne pas m'influencer. Si ma plume était trop grande pour moi à l'époque, elle ne devait pas être autre chose qu'elle-même.

Je suis rentré dans le 06. J'avais quinze jours pour écrire. A l'époque, je sacralisais le processus d'écriture. Il fallait que tout soit structuré, que ça ait l'air d'un vrai travail pour me rassurer face à l'ampleur de la tâche. Je me suis donné la première semaine pour le premier couplet et la deuxième pour l'autre. Pour le refrain, je fonctionnais toujours à la dernière minute. Avec le recul, c'était une erreur : aujourd'hui, c'est tout l'inverse. J'ai dû pondre chaque mesure dans des tas de versions différentes. Je n'ai rien cherché à dire de particulier. Comme chaque fois, c'est la musique qui appelle les mots. Il y avait beaucoup de passages du film qui résonnaient avec ma vie, donc pas de souci pour le contenu. Il fallait simplement écrire juste et fort.

J'ai fini le premier couplet le vendredi soir. Je ne vivais que pour ça - un carnet dans la poche quand je sortais, un bloc-notes près du lit quand je me couchais... Je me souviens avoir trouvé le phrase "... des petites filles déjà petites femmes..." (dans sa forme finale) dans le bus qui remontait de Cannes. Le samedi, j'ai rejoint Hal à notre studio : il a validé le premier couplet. Puis je suis rentré et j'ai attaqué la deuxième semaine. La veille de l'enregistrement, j'ai écrit le refrain avant d'essayer de dormir... Au pied du mur, c'est dur de trouver le sommeil. Je l'ai réécrit le samedi, sur la route. Arrivé à la Cosca, j'ai sué sang et eau pour le poser sans "droper" - le "drop" est une technique d'enregistrement qui consiste à prendre une voix petit à petit : on enregistre les premières mesures du couplet, puis les suivantes... Je voulais le poser "straight", pour être sûr de pouvoir le redonner sur scène de la même manière. Éric Chevet (l'ingénieur de mes grands moments) s'est arraché les cheveux parce que je recommençais sans cesse. Hal et lui donnaient leurs avis et on a avancé comme ça. Akh passait de temps en temps prendre la température. Le soir, c'était fait.

Ils sont partis ensuite aux États-Unis pour enregistrer les artistes US, puis à Capri, pour mixer. Quelques mois plus tard, le titre était terminé. A la première écoute, j'ai été déçu par mes placements rythmiques, très différents de ce que j'avais en tête. La route était encore longue.

Ce titre fouille en profondeur chez les gens. Je le joue encore sur scène aujourd'hui et c'est toujours la même clameur dès les premières notes de piano. Quand je le joue pas, on me le réclame... Je ne sais pas si c'est le morceau dont je suis le plus fier mais il est dans mon Top 5. Je suis vraiment fier de voir le nom de mon groupe entre ceux de Bruno Coulais, d'Isaac Hayes et de Talib Kweli sur la pochette.

Avant que j'écrive, il était prévu que 'Comme un aimant' soit un single. Mais au final, ça ne s'y est pas prêté. Je ne regrette pas qu'on ai perçu mon travail comme dense et austère. C'est ce qu'il était à l'époque. J'étais simplement sincère. Aujourd'hui, je le suis toujours avec un peu plus de technique et de sérénité... Avec le recul, il y a quand même quelques bonnes phrases. Celle des "petites femmes" mais aussi celle qui dit : "Je resterai qu'un arracheur de sacs aux yeux de ceux dont la vie n'est autre que la vie des autres", ou bien "Combien montent ? Combien tombent ? Inutile de le dire aux gosses"... Mais bon, on peut toujours mieux faire."


dimanche 27 décembre 2009

Les 100 Classiques Du Rap Français.


Parce que l'abcdrduson ce n'est pas qu'un forum mais aussi un site et que l'on ne le rappelle jamais assez.

Et comme en ce début d'après midi, je suis d'humeur fainéante, un petit copier/coller devrait être dans mes cordes :

" www.abcdrduson.com présente
Les 100 classiques du rap français

Tout est parti d'un message sur notre forum au début de l'été : Et si on élisait les 100 titres ultimes du rap hexagonal ? C'est vrai, après tout, rien ne vaut une bonne liste, non ?

700 votes et quatre mois de préparation plus tard, voici enfin les résultats.

Et pour fêter l'événement, nous ne sommes pas venus seuls.

Prêts ? Alors pour découvrir vos 100 classiques du rap français, cliquez-ici."

Encore bravo à la rédaction du site pour ce travail titanesque.

Joyeuses fêtes de fin d'année à tous.